La campagne des farfelus

Publié le par LV

Ils prônent le plaisir charnel ou l'indépendance de leur village. Avant d'être écartés de la course à l'Elysée, les candidats loufoques mettent un peu de fantaisie dans la campagne. Depuis toujours.

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Cindy Lee

Vous les connaissez peu ou pas du tout, et vous n'en entendrez bientôt plus parler. Eux, ce sont les petits candidats fantaisistes, qui pointent le bout de leur nez rouge le temps d'une campagne présidentielle.

2007 est encore un bon cru. A titre d'exemple, l'ex strip-teaseuse Cindy Lee, candidate du parti du Plaisir, prône l'éducation sexuelle pour tous, des cours de séduction au lycée et l'instauration d'une journée de l'Amour. Raoul Wampas bataille pour le redressement de la Gironde. Lucien Sorréda réclame un président "dictateur républicain". Gabriel Enkiti souhaite unifier tous les pays francophones en une confédération. Armand Galéa, ex-militaire nostalgique de De Gaulle, sillonne la France en camping-car tandis qu'Angelo Piccolo veut remplacer la Marseillaise par une chanson de sa composition.

Reconnaissons au moins une qualité à ces prétendants excentriques : leur programme est concret. Mais ils n'atteindront jamais les portes de l'Elysée. L'obstacle des 500 parrainages obligatoires, mis en place pour les écarter du premier tour, va jouer son rôle de filtre impitoyable.

Pour autant, les candidats burlesques font depuis toujours partie des pré-campagnes présidentielles. Il arrive même que la voix de certains porte loin. On se souvient qu'en 1981, un certain Coluche, "candidat des fouteurs de merde", crédité de 16%, était devenu un trublion bien encombrant pour les candidats "sérieux". Qui a dit "sérieux" ?...

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B
Ces candidats devraient passer à la TV au moins on ne s'ennuierai pas comme avec les autres.
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