Crises cardiaques en cas de crise bancaire mondiale

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«Une crise bancaire peut-elle briser votre coeur?»?. Ce titre est celui d'une étude publiée mardi par des chercheurs britannique. La réponse est oui d'après les auteurs de l'enquête puisque plusieurs milliers de personnes pourraient, selon eux, succomber à une crise cardiaque si le secteur bancaire mondial venait à connaître une crise similaire à celle de la banque britannique Northern Rock.

Des sociologues de l’université britannique de Cambridge qui ont participé à l'étude ont estimé qu’une crise du secteur bancaire dans son ensemble pourrait entraîner une augmentation de 6,4% des crises cardiaques dans les pays développés. Les pays en voie de développement pourraient être encore plus affectés, selon l’étude qui anticipe une hausse jusqu’à 26% des décès dus à des crises cardiaques en Inde.

Au Royaume-Uni, entre 1.280 et 5.130 personnes pourraient succomber à un malaise cardiaque si un nombre élevé d’établissements bancaires subissait les mêmes difficultés que Northern Rock, estiment les chercheurs. La banque britannique, spécialisée dans le crédit immobilier, a frôlé la faillite début septembre dans le sillage de la crise des «subprime» (prêts hypothécaires américains risqués). Faute d’offre de reprise suffisante, le gouvernement britannique a dû se résoudre à une nationalisation «temporaire».
 
Les auteurs de l’étude ont utilisé les tables de mortalité de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les données de la Banque mondiale sur les crises bancaires survenues entre 1960 et 2002. Selon eux, les crises bancaires ont des conséquences économiques de grande ampleur et sont un «facteur important» dans l’augmentation à court terme des maladies cardiaques et des taux de mortalité.

Les chercheurs de Cambridge ont souligné que le stress ressenti lors d’une grave crise bancaire était similaire à celui ressenti lors d’un séisme, des guerres ou des attentats, et entraînait une hausse de la pression artérielle et du risque de malaise cardiaque. Les personnes âgées sont exposées à double titre: la perception du risque pesant sur les économies de toute une vie et leur prédisposition aux maladies cardiovasculaires comme l’hypertension, a expliqué l’étude.

C'est sans doute pour éviter les excès de crises cardiaques que Sarkozy ne souhaite n'augmente le pouvoir d'achat, imaginez le nombre s'il augmentait le Smic à 1500 euros ! Son Altesse Sérénissime pense préserver a la santé des...pauvres !
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