La censure par la police de Sarkozy et Dati

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Les slogans anti-Dati fâchent la police

 

Avis aux opposants à Rachida Dati, il ne fait pas bon afficher ses opinions. Un militant, ancien élu de droite de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) et opposant à la candidature de la garde des Sceaux UMP dans le VIIe, en a fait les frais samedi.

 

AVIS aux opposants à Rachida Dati, la garde des Sceaux UMP désignée tête de liste dans le VII e arrondissement, il ne fait pas bon afficher ses opinions. Un militant, ancien élu de droite de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) et opposant à la candidature de Rachida Dati dans le VIIe , en a fait les frais samedi.

 

« Depuis quelques jours, je circule dans mon véhicule avec deux affiches de chaque côté où j'ai écrit : Pétition contre le parachutage de Rachida Dati dans le VIIe, raconte Jean-Jacques de La Rochette, paisible entrepreneur à la retraite.

 

Rue de Grenelle samedi, à l'angle avec la rue de Bellechasse, je suis arrêté par des policiers en faction qui exigent que je retire les affiches ! Je leur rétorque que jusqu'à nouvel ordre nous sommes en démocratie, en campagne électorale et que ces slogans font partie du débat politique. Mais après de nombreux coups de téléphone, ils menacent de déchirer les affiches. J'ai préféré les ranger et partir, après qu'ils eurent relevé mon identité. »

 

Jean-Jacques de La Rochette est outré du procédé. « C'est de la censure pure et simple, de quoi se mêlent ces policiers. Les affiches n'étaient ni diffamatoires, n'incitaient pas à la haine, n'étaient pas susceptibles de créer des troubles. »

 

Le parachutage de Rachida Dati dans le VIIe, à la place du maire sortant UMP, Michel Dumont, est mal apprécié par une partie des militants qui soutiennent une liste dissidente.

 

 

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