Chirac apporte son soutien à Sarkozy

Publié le par LV

Près d'un mois du premier tour, Jacques Chirac a accordé mercredi 21 mars son "vote" et son "soutien" au à Nicolas Sarkozy dans une brève déclaration -un peu plus de deux minutes- enregistrée à l'Elysée. Quant au ministre de l'Intérieur, il quittera la place Beauvau lundi pour se consacrer à sa campagne.
Evoquant ses "choix personnels" pour la présidentielle, le chef de l'Etat a jugé que "les choses sont simples". "Il y a cinq ans, j'ai voulu la création de l'UMP, pour permettre à la France de conduire une politique rigoureuse de modernisation dans la durée". "Dans sa diversité, cette formation politique a choisi de soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle, et ceci en raison de ses qualités. C'est donc tout naturellement que je lui apporterai mon vote et mon soutien", a-t-il dit.

 

 

Un peu plus d'une heure après cette intervention, Nicolas Sarkozy a réagi en qualifiant d'"importante" pour lui, "sur un plan politique" et "personnel", la décision de Jacques Chirac.
"Jacques Chirac vient de faire connaître son choix en m'apportant son vote et son soutien", déclare le candidat UMP dans un communiqué.
"Je suis très touché de cette décision. Elle est importante pour moi sur un plan politique et aussi sur un plan personnel", ajoute le président de l'UMP.
"Venant d'un homme qui a été président de la République pendant 12 ans et qui sait mieux que personne les exigences de la fonction, la déclaration de Jaques Chirac a une signification politique de première importance", ajoute Nicolas Sarkozy.

Le chef de l'Etat a par ailleurs annoncé que le ministre de l'Intérieur quitterait le gouvernement lundi prochain. "Avec le Premier ministre, j'ai reçu ce matin le ministre d'Etat" et "Nicolas Sarkozy nous a fait part de son souhait de quitter le gouvernement lundi prochain, et ceci pour se consacrer pleinement à la campagne électorale. Je l'ai accepté".
"Cet entretien a été, pour le Premier ministre et pour moi, l'occasion de saluer son travail, son engagement, ses résultats au ministère de l'Intérieur", a ajouté Jacques Chirac. Si le chef de l'Etat n'a pas évoqué le nom du successeur de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, c'est celui du très chiraquien François Baroin qui circulait avec insistance ces dernières semaines.
Nicolas Sarkozy a donc assisté mercredi à son ultime conseil des ministres. Assailli à sa sortie par les journalistes, il a quitté le palais de l'Elysée sans faire de commentaires.

L’entourage du ministre candidat a fait pour sa part savoir que la passation de pouvoirs de ministre de l'Intérieur entre Nicolas Sarkozy et François Baroin qui lui succède, selon eux, aura lieu lundi, mais l'horaire ne serait pas encore fixé mercredi en milieu de journée.
"On ne sait pas encore si ce sera le matin ou l'après-midi", a-t-on ajouté de même source, ni si cette cérémonie se déroulera "dans la cour de Beauvau ou dans la salle des fêtes, cela dépendra de la météo", a-t-on poursuivi.
En revanche, "une petite cérémonie", sous forme d'une réception dans la salle des fêtes, "sera organisée pour remercier les fonctionnaires de la maison".

Par ailleurs, Xavier Bertrand, porte-parole de Nicolas Sarkozy dans la campagne présidentielle, quittera également ses fonctions de ministre de la Santé le lundi 26 mars, a annoncé mercredi son cabinet, interrogé par l'AFP.
Xavier Bertrand pourra ainsi se consacrer à la campagne présidentielle, a-t-on précisé de même source.
Cette date coïncide avec celle du départ de Nicolas Sarkozy du ministère de l'Intérieur, annoncée par le président Jacques Chirac peu auparavant.
Xavier Bertrand, 42 ans, nommé le 14 janvier porte-parole du candidat UMP, est ministre de la Santé depuis juin 2005.

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R
Chirac aurait préféré ne soutenir que du bout des lèvres mais il a eu peur d'attraper de l'herpes.
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O
Conseils de Chirac à son successeur:<br /> <br /> « Je mets en garde quiconque serait tenté de tirer les dividendes de la paix en diminuant notre effort de défense. »<br /> Sur l'Europe<br /> « Ceux qui nourriraient l'illusion que l'on peut construire l'Europe sans avoir assuré le moteur franco-allemand se tromperaient. »<br /> Sur le libéralisme<br /> « D'autres pensent que le salut de la France passe par une brutale saignée libérale et par le démantèlement de notre modèle social. »<br /> Sur l'extrémisme<br /> « Depuis les débuts de mon engagement, j'ai toujours été d'une intransigeance absolue vis-à-vis de l'extrémisme. »<br />  <br /> Extraits des préfaces des deux livres de Jacques Chirac, Mon combat pour la France et Mon combat pour la paix, qui paraissent demain aux éditions Odile Jacob.
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H
le 26 mars soyons libérés à tout jamais de ce tartuffe, votons, votons!
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R
Chirac a négocié. Certainement oui comme par exemple de ne pas toucher à la V eme République ...<br /> <br /> http://www.rerero62340.skyblog.com/<br />
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R
Je l'avais dit qu'il ne pouvait pas faire autrement et sur le bout des lèvres !!!
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